Une exposition transversale entre auteurs et artistes, entre art et littérature, entre les mots et les formes est proposée, bien différente de celle d’avant sur la peinture figurative française.
Daniel Rondeau, de l’académie Française met en valeur l’art d’Edouardo Arroyo, écrivain et peintre espagnol né en 1937 à Madrid. Il fuit le franquisme, s’installe à Paris, et se lie avec les jeunes artistes de la Figuration Narrative. A l’époque, ses peintures ont un contexte politique, des héros populaires ou historiques, d’auteurs ou de créateurs avec un lien de la « Comédie humaine ». Ces deux-là ont en commun l’amour de Balzac et de la boxe
Maryline Desbiolles accompagne les artistes depuis longtemps, comme son recueil de textes « Ecrits pour voir ». Dans son livre « Paysage au Hangar » conversation avec Bernard Pages, elle pose son regard sur ses œuvres, son travail, sur l’idée d’une réparation, d’un renouveau, qui lui sont familières en se concentrant sur la notion de Lieu.
Christine Angot et l’architecte Patrick Bouchain se joignent pour une pièce commune « Dressing », l’affect, le décloisonnement des pratiques artistiques. Elle voulait quelque chose d’inédit.
Jakuta Alikavazovic , prix Goncourt du premier roman en 2006, prix Médicis essai, elle évoque souvent l’Art dans ses écrits. Elle baigne dedans depuis son enfance. Elle a choisi plusieurs artistes dans son espace. Claudio Parmiggiani ou Danh Vo partent de la destruction vers un nouveau commencement. Felix Gonzales-Torres avec son rideau de perles en le traversant nous fait prendre conscience d’un avant et d’un après. Les œuvres de Bianca Bondi, Dora Budor et Tarek Lakhrissi nous contraint à changer de vision.
Jean-Baptiste Del Amo, lauréat du Prix du Livre Inter, prix Fnac, pensionnaire de la villa Médicis à Rome et de la Villa Kujoyama à Kyoto. Suite à sa résidence à l’Institut médico-légal de Tours, il choisit d’explorer la vue du corps mort, tel un documentaire au cadavre. Il décide de montrer ce que l’on cache d’ordinaire. Il nous renvoi à notre condition humaine et indique quelque chose de notre monde. Les photographies d’Andres Serrano et de Jeffrey Silverthorne de la Fondation Frances ont été prise dans des morgues aux Etats-Unis, lieux inaccessibles. On voit également l’œuvre de l’artiste mexicaine Teresa Margolles « Los Otros » sous forme de tissu. Rafael Rodriguez et Antoine d’Agata par les portraits photographiques et la peinture permettent l’identification des visages Ukrainiens ou Mexicains.
Exposition au MO.CO & MO.CO Panacée Montpellier
Ouvert du mercredi au dimanche de 11h à 18H
Jusqu’au 19 mai 2024
www.moco.art